Ligue Française Contre la Vivisection
L A L I G U E | |||||||
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Surveillance de l'application des lois et règlements en matière d'expérimentation animale et de l'obligation pénale de recourir aux méthodes de substitution à l'animal. En effet, la Loi Française dispose de plusieurs textes devant permettre la diminution progressive (hélas) du nombre d'animaux utilisés tant dans l'enseignement que l'industrie ou la recherche puisqu'il est dit :
Il en est de même pour ce qui concerne les expériences biologiques, médicales et scientifiques qui doivent être limitées aux cas de stricte nécessité" (Mais qui définit la stricte nécessité ?).
Ce qui n'est
pas le cas, comme on le constate à la lecture du décret n°2001-464
du 29 mai 2001 qui stipule en ses articles 7 et 11 que "le préfet
du département, et non plus le Ministre de l'agriculture, délivre
les autorisations d'expérimenter" et si l'on considère que
les autorisations d'expérimenter sont à déposer en
préfecture et réputées accordées si elles n'ont
pas été refusées de façon motivée par
le préfet dans un délais de 2 mois. A savoir également
que ces autorisations sont accordées pour un délai de 5 ans
! (Art 12 et 13)
Ainsi que nous vous l'avons démontré dans le précédent chapitre, la vivisection ne peut exister légalement qu'en violant la législation fondamentale. Et la suppression rapide de l'expérimentation animale, que nous nommons abolition, ne relève donc pas d'un choix facultatif selon notre culture, notre philosophie, nos croyances, mais d'une obligation légale au plus haut niveau législatif. Il nous appartient donc de dénoncer les manquements à la loi, à chaque fois que cela nous est possible par le biais de notre revue l'ANTI-VIVISECTION ou AV., mais également de faire, auprès des politiques et des institutions, des propositions constructives permettant de mettre en place un échéancier menant à la suppression de l'expérimentation animale. Ces propositions figurent dans le manifeste du Collectif d'Associations pour la Défense de l'Animal et la Nature. Manifeste que nous entendons soumettre aux politiques et aux institutions qui nous gouvernent. Il nous appartient également d'avoir une démarche citoyenne, en interpellant nos Députés, nos Sénateurs, Conseillers régionaux ou généraux, Maires, Citoyens.
A ce titre, la LFCV se fait le relais, en étant son correspondant national, d'InterNICHE
(International Network of Individuals and Campaigns for Humane Education,
formé d'étudiants, de chercheurs et de professionnels de
la médecine humaine ou vétérinaire) qui réclame
un enseignement de qualité, respectueux des valeurs éthiques
: en biologie, médecines humaine et vétérinaire et
plus largement dans toutes les filières scientifiques. Nous contribuons
également à la diffusion des informations concernant les
Méthodes Scientifiques de Substitution à l'Animal ou MSSA
en nous faisant l'écho, entre autres, des informations diffusées
par PRO ANIMA. PRO ANIMA étant un Comité scientifique
Français qui oeuvre pour une sécurité sanitaire rigoureuse
et a dans cette optique renoncé au modèle animal dans la
recherche, "une espèce ne pouvant être le modèle d'une
autre". La LFCV entend donc diffuser les Méthodes Substitutives
à l'expérimentation animale. PRO ANIMA est notre conseiller
scientifique dans ce domaine.
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